Les enseignements du projet sur la formalisation des activités minières artisanales semble bien trouvés terres fertiles dans les localités de Meiganga. Les femmes qui exploitent dans le gravier ont décidé de se mettre ensemble et sortir de la clandestinité. Constituée d'une dizaine de membres, le groupe fait partie désormais l'un des groupes qui bénéficiera l'accompagnement du projet. L'aspect genre est une cible trés importante dans la filière mine artisanale dira M. Mathieu Nongni, chef de Projet.
Une mission de suivi a été programmé à cet effet pour rencontrer ces actrices qui cherchent à s'imposer comme actrice du développement local. La descente de l’équipe du projet consistait préalablement à la présentation et remise des certificats d’inscription,sensibilisation à la tenue régulière des réunions et le paiement des frais d’adhésion. Le Chargé de suivi, M. Darsalam Emmanuel rappelle au groupe que le GIC a une durée de 99ans, ce qui voudrait dire que chaque membre doit
prendre cette activité au sérieux et balisé le terrain à la génération future pour assurer sa pérennité. Ils doivent aussi organiser des réunions pour renforcer la cohésion au sein du groupe et fédérer les acquis. Des instructions ont été formulées à leur endroit pour respecter les mesures édictées par le gouvernement camerounais dans le cadre de lutte contre la pandémie du Covid-19. L’équipe du projet a décidé de leur offrir des cache-nez afin de réduire cette pandémie qui cause d’énormes pertes en vies humaines.
M. Feumba s’est appesanti à leur parler des opportunités de formation et d’appui en matériels que pourra bénéficier le groupe du fait qu’ils ont décidé de sortir de la clandestinité. Au moment de la remise du certificat d’inscription, ce dernier interpelle les artisans miniers à éviter les petits conflits, à établir sa carte d’artisans, à développer des stratégies et des initiatives pouvant booster le se cteur de leur activité. Le recueil des besoins en formations présage la volonté du groupe à valoriser leurs produits.
Par la même aubaine,Les femmes du « GIC Moinam Gravier » ont sollicité le soutien du projet tant en matériel qu’en formation. Le problème d’harmonisation des prix a été posé sur la table. Certains membres du groupe baissent le prix du produit pour appâter le client vers eux. M. Feumba a décrié ce comportement irresponsable des membres véreux et saisi l’occasion pour leur dire qu’être en groupe, c’est tourner le dos à l’égoïsme et rechercher l’intérêt général. Il a été suggéré au Délégué du GIC de tenir une réunion de crise pour pallier à ce problème. Les doyennes du groupe ont adressé des plaidoyers au projet sur les difficultés de l’obtention des marchés.